Accueil d’urgence Tulle :
Les Lundi, Mercredi, Vendredi de 14H à 17H – Téléphone : 0971428199
Missions de l’accueil d’urgence : recevoir des personnes en grande difficulté sociale, les écouter et les aider dans la mesure de nos moyens. Ces personnes viennent spontanément comme Guillaume qui savait qu’il serait bien accueilli à la Croix Rouge, mais ce sont aussi très souvent des corréziens que nous adressent les travailleurs sociaux des CCAS ou du MSD.
Donner de son temps, écouter et avoir de la compassion pour nos compatriotes, voilà le rôle du bénévole qui s’investit dans l’accueil de jour, rôle qui se fait dans la plus grande discrétion et qui donne vraiment satisfaction. Par ce type d’action la Croix-Rouge atténue la souffrance des personnes qui viennent sonner à notre porte.
Accueil d’urgence Brive :
Lundi, mercredi, vendredi de 14H à 17H30
Dans nos locaux trois après-midi par semaine, nous préparons des colis d’aide alimentaire pour soutenir les familles en difficulté qui nous sont adressées par les travailleurs sociaux. Il nous arrive de participer au règlement de certaines factures(électricité, eau, chauffage, gaz).
Accueil d’urgence Ussel :
Mercredi, jeudi, vendredi de 14H à 17H, samedi de 10H à 12H
Accueil d’urgence Midi- corrézien :
Le mercredi après-midi Beynat, le jeudi après-midi Meyssac
Tranche de vie à l’accueil d’urgence de Tulle :
Il est 15 h 00, un jour normal de semaine ; je suis au secrétariat de la Croix Rouge en train de lire le courrier lorsque retentit la sonnette de l’accueil de jour. Aussitôt je descends pour ouvrir la porte, derrière laquelle un homme m’attend. Il est grand, assez jeune, moins de 40 ans. La barbe a déjà quelques jours, les vêtements sont corrects et assez sales, mais surtout on sent, en le regardant, qu’il est fatigué et que son regard exprime une grande lassitude.
« Bonjour, entrez et asseyez-vous »
Il s’installe dans notre salle d’accueil, pose son sac à dos près de sa chaise, et nous commençons à parler de lui, de sa vie, de ses problèmes qui sont nombreux : problèmes financiers, de nourriture, d’hygiène, de logement. Car, Guillaume est ce qu’on appelle un SDF. Nous ne l’avions jamais vu ; il est de passage et peut-être ne le reverrons nous jamais.
Je lui offre un café et surtout je l’écoute car cet homme a besoin de parler, de s’accrocher à quelque chose et à quelqu’un. C’est un moment important pour lui qui va lui permettre de sortir un peu de son isolement, de sa galère quotidienne. Ses besoins immédiats : prendre une douche et laver son linge. Aussitôt, je lui indique où se situe notre salle d’eau. J’appelle une bénévole de la vesti-boutique à qui je demande de le ré-habiller complètement. Pendant qu’il se douche notre bénévole s’active pour lui trouver sous-vêtements, chemises, pantalons et blouson à sa taille. Entre-temps la machine à laver a commencé à tourner pour le linge de Guillaume, et Marie-Pierre, notre secrétaire, lui a préparé un colis alimentaire pour tenir quelques jours.
Il est 17 h 00, Guillaume est toujours là et on sent qu’il a un peu de mal à partir. Il est douché, rasé, porte des vêtements propres, le sourire est un peu revenu. Il comprend que nous allons fermer les bureaux, alors, il remplit son sac à dos du linge qui a été lavé et séché, et se décide à partir.